Les Nations Unies, à partir des années 1960, ont accordé une attention particulière à une catégorisation spécifique dénommée pays les moins avancés (PMA).
L’organisation onusienne reconnait de ce fait ces pays comme étant les plus vulnérables au regard de certains standards. La Stratégie internationale du développement pour la deuxième Décennie des Nations Unies, qui couvre les années 1970, comprenait des mesures spéciales en leur faveur.
En réalité, cette catégorie sur les PMA a été officiellement établie en 1971 par l’Assemblée générale des Nations unies afin d’attirer un soutien international particulier pour les membres les plus défavorisés des Nations unies.
Ainsi, afin d’éviter la détérioration systématique de la situation socio-économique de ces pays les plus vulnérables, les conférences des Nations unies sur les pays les moins avancés se sont tenues respectivement à Paris en 1981 (PMA I) et en 1990 (PMA II), à Bruxelles en 2001 (PMA III), et à Istanbul en mai 2011 (PMA IV). Ces différentes conférences avaient pour but de définir des plans d’action orientés sur l’amélioration des stratégies d’accompagnement des PMA en vue de leur développement. Il s’agit, en outre, d’évaluer l’efficacité de la mise en œuvre de ces plans d’action par ces PMA.
La 5e conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA 5) devrait se tenir à Doha en janvier 2022 afin de contribuer à l’élaboration d’un nouveau programme d’action ambitieux pour les PMA. Malheureusement, les contraintes multiples liées à l’expansion de la pandémie de la Covid-19 et de la crise liée à la guerre en Ukraine a milité en faveur d’une tenue ultérieure. C’est ainsi que cette conférence se tiendra du 05 au 09 mars 2023. Elle aura donc lieu à un moment critique, alors que la décennie d’action pour l’agenda 2030 s’accélère.
