Malgré la disparité importante entre les sexes, les femmes jouent un rôle important dans le secteur de l’énergie. Alors que de nombreux pays s’efforcent de passer de l’énergie traditionnelle aux énergies renouvelables pour atténuer le risque de changement climatique, les données de la Banque mondiale révèlent que seulement 22% des femmes travaillent dans l’énergie traditionnelle et 32% dans les énergies renouvelables. Ainsi, le secteur est loin d’être équilibré entre les sexes.
Afin de promouvoir l’égalité femmes-hommes dans la transition énergétique et de garantir que les opinions des femmes soient entendues et qu’elles aient accès à des ressources matérielles et immatérielles, il est nécessaire qu’elles possèdent les compétences et la formation nécessaires pour réussir dans le secteur de l’énergie.
En outre, les gouvernements, les entreprises et les autres parties prenantes doivent collaborer en tenant compte du fait que la consommation d’énergie durable ainsi que la transition vers des sources d’énergie renouvelables peuvent être grandement influencées par les femmes, en particulier en Afrique où les femmes ont joué un rôle important. Par exemple, au Rwanda, les femmes dirigent le développement et l’innovation des pompes solaires qui contribuent à augmenter la production agricole.
En Afrique du Sud, les femmes sont pionnières dans la création de mini-réseaux et de technologies de stockage d’énergie apportant de l’électricité aux zones rurales. En outre, au Kenya, l’énergie solaire est utilisée pour alimenter les communautés rurales, ce qui améliore l’accès des femmes à une énergie propre et à un prix raisonnable.
Par conséquent, la promotion d’un environnement inclusif où les femmes ont un accès égal aux ressources et aux opportunités est un facteur clé pour élargir les marchés des énergies renouvelables en Afrique et garantir que la transition énergétique sur le Continent soit plus rapide, plus efficacement et équitablement représentée par les sexes.
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